dimanche 27 février 2011

un dimanche comme on les aime !

Hello les taiseux !

Oui, cette introduction en trois mots en dit long : vous allez pas vous ruiner en coms, hein, les gars !

Bref, cette courte digression passée, parlons donc un peu de mon dimanche.

Ce week-end, c'était objectif "chambre de princesse", auquel nous avons ajouté un autre challenge, à savoir rendre la grande salle vivable, ne serait-ce que pour la traverser sans encombre pour atteindre la chambre sus-citée.

Donc nous voilà partis à tout faire en même temps, sachant que donc Manu veut peindre le sol de la grande salle.
Résultat : à l'heure où je vous parle, la chambre de Suzanne est TERMINÉE !!! Bon, à part le rideau de la porte-fenêtre qui a une tringle trop petite (nous espérions vaguement récupérer celle de l'ancienne maison, ben non), et toutes ses affaires à placer (ce dont elle va très bien se charger toute seule dans la semaine), c'est FAIT !!!
Par contre, la grande salle... Y'a encore un peu de boulot... On a peint 1/8ème environ, et il y a quelques éléments un peu difficiles à bouger : l'ancienne rambarde de l'estrade, qui mesure quelques mètres (je dirais un bout de 4 et un bout de 3), ce qui en soi n'est pas un gros souci, mais qui en devient un quand on veut la soulever... ça pèse une tonne ce truc ! C'est une vieille rambarde en fer forgé, monstrueuse !!!

Ce matin, pendant que Manu s'occupait des plinthes de la chambre, moi je continuais le tri dans la grande salle. Vers 11h30 il est devenu évident qu'il allait falloir faire un tour à la déchetterie, dont acte. On a chargé la voiture en vitesse, et nous voilà partis tous les deux, hop ! Là-bas nous avons discuté un peu, et au retour, pas du tout envie de faire à manger, donc direction Mc Do.
Nous sommes arrivés vers 13h30, je pensais que ce serait calme. Sauf que c'est le retour des vacances, et que Beaune est sur la route de nos Parisiens qui rentrent de congés. Mais quel chantier là-dedans ! Les petiotes derrière leur truc, elles étaient ruinées ! Y'en a une qui disait tout le temps "allez ! on se motive !!!", et plus elles essayaient d'aller vite, plus la queue s'allongeait... Pis vous connaissez les gens quand ils ont faim et encore un peu de route à faire : ils aiment pas attendre ! Sauf que chez nous, à la cambrousse, on est habitués à aller à notre vitesse, on vit un peu moins vite que les gens de la capitale. Donc les nénettes du Mc Do, elles avaient jamais vu ça... Bon, pour finir on a eu nos horreurs à manger, horreurs qu'on a dégommées quand même, c'est qu'on avait faim, nous !

Là maintenant, Manu est parti dépanner la voisine avec son branchement de magnétoscope (non non, pas dvd, magnétoscope), et après il ambitionne de peindre une seconde partie de la grande salle. Il n'arrête jamais. C'est un dingue. Que j'aime. C'est mon blog, je peux être encore plus cucul si je veux.

Tout ça n'est que détails et billevesées.

Mon appareil photo est toujours à Paris ! La dame n'a pas eu le temps de l'expédier vendredi, donc il partira demain. Mais alors avec les autres mous-du-genou d'upéhèce, ça va pas tarder de nous mener à mercredi, cette histoire !!! Bon l'avantage, c'est qu'il doit faire beau, après, et je vais pouvoir mitrailler à mort...

Allez, mardi c'est la suite de mon bilan de compèt', je passe une bonne partie de l'après-midi là-bas, je vais voir, je laisserai peut-être quelques enfants à Verjux. On verra...

Bon, qu'est-ce qu'on mange ce soir ?


samedi 26 février 2011

Inspiiiiiiire..... Expiiiiiiire...

Il faut que je respire...
J'ai passé la journée à espérer la venue d'un livreur UPS.
Bilan : pas la queue d'un !!!!
Comme demain c'est dimanche, je suppose que ces saloperies de feignasses vont encore en profiter pour se glander la nouille c'est un jour chômé chez eux, donc il faut attendre lundi, au mieux.
S'iiiiiil vouuuuuus plaîîîîît, Monsieur Upéhèèèèèèèèce, viendez me donner le nappareiiiiiiil que vous navez pour mouâââââââââââ..........

Bon sinon, Manu a presque terminé la chambre de Suzanne, il en est aux peintures, "aidé" par la principale intéressée. Je lui ai trouvé un lit à baldaquin, elle est ravie !
Vous aurez des photos à la fin, bien sûr.

Par contre, il a eu l'idée de peindre le sol de la grande salle. Vous aurez aussi des photos, surtout qu'on est en train de la ranger (il faut compter 6 mètres linéaires d'étagères pour espérer placer le plus gros), sachant que le garage est rempli de choses à emporter à la déchetterie, et le grenier rempli de choses à garder par acquit de conscience. En tout cas ça va faire du bien...

Allez, c'est pas tout ça, y'a NCIS Los Angeles, je vous abandonne !


jeudi 24 février 2011

Bon anniversaire, Clairette !!!

Vous l'aurez compris, mes malins, je l'ai trouvé !
D'après mes sources, il devrait être idéal pour mes débuts de photographe (oui, enfin, quand je dis photographe, on est bien d'accord, on va rester très très très humble, hein).
J'ai essayé de trouver des photos, j'en ai trouvé une seule en plus de l'annonce.
Je vous laisse admirer la bête :


La dame qui me le vend est une pro, elle m'a certifié que l'usage que j'allais en faire convenait parfaitement. Et comme elle me le vend avec tout le bin's (y compris 2 objectifs), ben en avant la région !
L'image de l'annonce :

Pentax K110D + 18-55mm + 50-200mm + sac photo

On dirait qu'il y a tout ce qu'il faut.
J'espère qu'il fait de meilleures photos que ça, sinon je vais regretter mon numérique...

Allez, maintenant il faut que je patiente jusqu'à l'arrivée d'UPS !


37 !

Oui, ça y est, 37 ans validés. No problemo, j'aime bien. Et comme dirait Steph : 74' poweeeeeeer !!!!
Bon, je vous passe les détails sur les enfants qui ont oublié et qui partaient ce jour-là pour une semaine chez leur père, Jacquou qui n'a pas oublié le mien mais celui d'Henri le 14 et avec qui je me suis donc frittée plutôt copieusement (suite à une excuse bidon de Saint Valentin. sic.).

Venons-en aux faits.

Primo : pour mon anniversaire, je crois que je vais me payer un appareil photo. Mais c'est pas sûr, c'est drôlement difficile de trouver un truc qui soit assez simple d'utilisation (je suis une brêle en photo) mais qui fasse des jolies choses (y'en a des qui me font envie, avec leurs photos sur leurs blogs. oui, c'est de toi que je parle, Gingko.)...

Deuxio : je crois que j'ai réussi à laisser pantois le bonhomme qui s'occupe de mon bilan de compétences. Du coup, pour l'instant, il est un peu dans l'indécision. Ce qui n'arrange pas trop mes affaires, étant donné que c'est aussi mon cas. Lui est à peu près ferme sur le milieu à envisager, mais a bien du mal à me conseiller entre la voie rapide (dont il pense qu'elle risque fort de me mener à du découragement à moyen-court terme, si j'ai bien compris) et la voie plus longue mais plus intéressante qui implique que je trouve vraiment le sujet qui me passionne.
Attendez, attendez, mais... Il me semble que j'ai déjà entendu ça... Mais oui ! Vous avez bien raison !!! C'est l'histoire de ma vie !!! J'ai TOUJOURS fini par choisir la solution la plus rapide pour passer à autre chose. TOUJOURS !!! Alors de deux choses l'une : ou bien je fais comme d'habitude, je fais un BTS en un an qui me conduira à un travail sans doute intéressant mais encore une fois de technicien, dans lequel je vais vite finir par tourner en rond et m'ennuyer et pfffff, ou bien je prends le temps, je tente une vraie voie intéressante, je me mets en danger car ce sera moins "accessible", mais au bout j'aurai une chance de m'éclater un peu dans mon job.
Alors ? Vous croyez que c'est facile, ce choix, pour moi qui suis une fervente partisane du moindre effort (et qui ai bien conscience des limites de cette attitude) ???
Je dois réfléchir... Vite et bien.

Troisio : Je vais décalquer la Yaourt, depuis samedi que les enfants sont partis, elle passe la nuit à gratter notre porte et miauler. Vers 4h ce matin, je me souviens l'avoir balancée dans l'escalier, sans effet. Prochaine étape, attendre qu'une voiture passe et la balancer pour voir si elle rebondit. Je plaisante. Ou pas...

Quatrio : Je suis ENFIN sortie de mon abonnement mobile de drouille, maintenant ça passe chez moi !!! Par contre, j'ai aussi changé de portable, maintenant j'ai un truc un peu indomptable. Fini les sms en voiture, j'y arrive pas d'une main !!!


mercredi 16 février 2011

Que faire...

Bon, le bilan compétences se déroule bien, jusqu'ici c'est plutôt intéressant.
La famille va bien, l'anniversaire d'Henri s'est très bien passé, on est tous crevés mais il était content.
Sauf que.
Sauf que quand il est content, ça ne dure jamais longtemps. Hier soir j'avais rendez-vous avec son maître, je sentais venir le coup... En fait, il est infecte avec nous depuis quelques semaines, j'espérais un peu qu'à l'école ce n'était pas le cas. Ben si. Et pas qu'un peu.
Je lui cherche des excuses, tout le temps, pour tout. Si ce n'est pas à cause de son caractère, c'est parce qu'il est fatigué, ou contrarié, sensible... Tout ça est vrai, mais au fond j'en suis à me dire que peut-être aussi j'ai loupé quelque chose. Et peut-être aussi que c'est une sacrée tête de con. Génétiquement, c'est pas du tout impossible : s'il a hérité de mes mauvais côtés ajoutés à ceux de son père, ben on n'a pas fini d'en baver... Statistiquement aussi, c'est possible. Les deux autres ayant écopé de quelques bons côtés, ben...
Alors oui, il est brillant. Vraiment. J'en ai encore eu la confirmation hier. Mais il n'arrive pas à s'adapter aux gens autour de lui, ni aux obligations qu'il a. Je vous raconte pas comment ça va être plus tard, parce que là, pour l'instant, il a plutôt la belle vie : ici on le laisse faire en gros ce qu'il veut, à l'école son maître m'a avoué qu'il avait beaucoup d'affection pour lui car il était un peu pareil, et chez son père je ne pense pas qu'il soit traumatisé non plus (c'est les deux mêmes).
Alors quoi ?
Qu'est-ce que je peux faire de plus ? Parler avec lui ça marche pas, il comprend mais il s'en fout. Me mettre en colère ça marche pas non plus, il se bloque (c'est tellement facile).
Le punir en l'empêchant de sortir ? Qui sera le plus puni : lui ou moi ?
Je ne sais plus par où le prendre. Un vrai bâton merdeux.
Et le pire dans tout ça, c'est qu'il manque tellement de confiance en lui que j'ai toujours peur de le "casser" en étant trop dure.
Pffff...
Faites des mômes, qu'ils disaient...
Si quelqu'un a une idée, merci de me la confier car moi je sais plus, je n'arrive plus à prendre du recul avec lui. Y'a sans doute un truc simple que je vois pas... Allez, soyez pas timides, lancez-vous !!!

mercredi 9 février 2011

Sans titre

Quelle journée !
Mais nous y reviendrons ci-après.

Hier fut un grand jour.
J'ai donc entamé dès l'aube mon bilan de compétences (qu'à l'instar de Van nous appellerons bilan de compet'), où j'ai eu la chance d'avoir à nouveau à faire au Monsieur bien sympathique que j'avais rencontré la première fois.
Je suis partie avant les enfants, pour la première fois ils sont allés prendre le bus sans que je sois là pour surveiller qu'ils n'oublient rien, qu'ils soient bien à l'heure... Quelle angoisse... Bon, je les ai appelés depuis la voiture pour leur dire qu'il était presque temps de partir, mais quand même, une page se tourne...
Arrivée bien à temps à Chalon, je me suis retrouvée accompagnée de 2 autres personnes venues pour la même chose que moi, mais pour d'autres raisons. Des gens très intéressants, c'était sympa. Et c'est le Monsieur sus-cité que j'appellerai Pierrot pour simplifier les choses, qui nous a présenté le déroulement du bilan.
Bon, je ne suis pas déçue, c'est bien ce que j'espérais que ça serait, mais là, j'ai compris pourquoi ça s'appelle bilan de compétences approfondi... Il va falloir que je mette toute ma vie au moins depuis la seconde dans un classeur. Toute ma vie professionnelle, mais aussi associative, extra-professionnelle, etc...
Donc il nous a expliqué ça en détails, ça a duré une bonne heure et demie, et après encore une bonne heure en tête-à-tête. Je suis sortie de là-bas à 11h30, le cerveau façon sauce blanche, mais bien contente, et avec plein de devoirs d'ici au 15...
Je suis ensuite allée manger chez les parents, rejoints que nous fûmes par le Mama.
Ensuite, mission de haut vol, j'ai emporté Pépé et Jacquou chez Darty pour chercher une nouvelle cuisinière. Une fois la chose faite, Pépé est parti avec Sophie qui nous avait rejoints pour se chercher des chaussures, et avec Jacquou nous avons marché un peu au soleil. Qu'est-ce qu'on était bien ! Il faisait beau, pas froid, c'était chouette !

Aujourd'hui, l'idée était de filer ce matin avec Suzanne à Ikéa pour lui trouver les choses qui manquaient pour sa nouvelle chambre. Et comme on n'est pas des filles du genre à s'arrêter à un seul but, on s'était dit qu'on allait en profiter pour passer à Cora, où j'aimais aller faire mes courses à mon époque Côte-d'Orienne. Le tout en essayant d'être rentrées pour midi, au retour des guerriers (le Mama du boulot, et Germain du collège). On n'avait pas trop prévu le brouillard. Mais quand je dis brouillard, je veux dire brouillard de chez brouillard, que si tu tends le bras tu dois deviner pour savoir combien tu as de doigts à la main, genre.
Donc nous sommes parties tôt, mais je n'ai pas osé prendre l'autoroute, donc point le temps de passer à Cora, donc point de courses de faites. Ikéa par contre, on a bien trouvé notre bonheur.

Nous sommes rentrées à 12:00 pile, pâtes au jambon pour tout le monde !

Comme Germain avait AS de 13h30 à 15h00, on a foncé avec Suzanne chercher sa porte de chambre (qui doit être posée ce soir d'après le planning : pas le choix !!!), et faire quelques courses. Parties à 13h00, rentrées à 15h00. Avec la porte. Et les courses. Et plus de place dans la voiture pour y placer le collégien... Suzanne s'est planquée sous la porte aux pieds de son frère, j'ai fait les 4 bornes tout doucement (vive la campagne), et nous sommes rentrés en un seuil morceau. Je n'ai pas eu le courage de décharger la porte, par contre. Porte qui fut étonnamment facile à rentrer dans la voiture, enfin pas si étonnamment que ça, vu que je me suis plantée de dimensions : 63 au lieu de 73 cm de large. Mais je vous en prie, rigolez donc avec moi, tant que c'est pas de moi...

Après toutes ces aventures, rentrage, paperassage, graillage, et blogage.
J'ai les jambes en bois, même les mi-bas de contention ne suffisent pas... Je douille un brin, là...

Ce soir c'est rôti de porc et pommes noisettes, demain midi reste de rôti (il est monstrueux) + endives braisées, demain soir pizza maison, vendredi midi nous mangerons en amoureux à Chalon avec mon Mama, le soir bourguignon, samedi midi cordon bleu + riz, et le soir (attention, attention...) oeufs en meurette + frites, avec une bonne salade verte, ça le fait ça le fait m'sieur-dame !!!

Vous pouvez pas savoir ce que ça fait du bien d'avoir un emploi du temps, d'être fatiguée de courir et non plus de ne rien foutre, de devoir m'organiser et d'obliger les autres à s'organiser aussi (c'est peut-être ça le meilleur), d'avoir des échéances, des obligations, de ne pas m'ennuyer, et d'être fière de réussir à tout faire tenir dans une journée... Et cette semaine, je vous garantis qu'il y a du mou : entre l'anniversaire d'Henri à organiser, y compris la visite des Corneille qui est toujours une surprise pour lui, la dégustation qu'on a prévue avec eux et d'autre copains le samedi soir, la chambre de Suzanne à terminer d'ici-là, sachant qu'on est mercredi soir, qu'elle n'a que 3 murs, pas d'électricité..., que je dois remporter des papiers chez Popol à Autun (ben oui...), que j'ai une réunion de la commission permanente du collège demain à 16h30, que le Mama doit aller chercher ses gars samedi matin...
Comment dire... Je suis pas mécontente de les avoir mis à la cantine toute la semaine, finalement...


lundi 7 février 2011

Ben tiens...

Je devrais être couchée et dormir, là.
À l'évidence, ce n'est pas le cas.
Je ne peux pas le croire, et pourtant voilà : je suis un brin nerveuse pour demain.
C'est bizarre.
Il n'y a rien d'incroyable dans le fait de commencer un bilan de compétences, mais je m'inquiète des détails.
Par exemple, je vais devoir partir avant les petits. Ils seront prêts avant mon départ, et ils ne partiront que 10 minutes après moi, mais quand même, s'il y a quoi que ce soit...
Pis après, il faut que j'arrive à me garer pour aller au centre en pleine ville.
Pis après, il faut que je m'adapte à une situation nouvelle.
J'aime pas quand je sais pas à quelle sauce je vais être mangée.
Mais alors pas du tout du tout.
Et l'après-midi, je vais chercher Jacquou et Pépé pour acheter une cuisinière, ça va être quelque chose...
Et ce soir je voulais aider le Mama à faire la chambre de Suzanne, mais j'y suis pas arrivée. J'ai eu une journée assez fatigante et du coup je me suis endormie devant la télé de 18 à 19, heure à laquelle il est rentré, et après j'ai fait à manger, et après on a mangé, et après j'ai pas eu le courage de m'y mettre. Je sais pas pourquoi j'y arrive plus, à faire les travaux. Rien que l'idée de lever une plaque de placo me tétanise. J'ai un peu l'impression de plus être capable à rien. J'espère que je ne serai pas dans cet état d'esprit demain, sinon ça va pas trop le faire, hein.
J'ai un peu l'impression de tourner en rond, de brasser de l'air, d'être inutile.

Pouh. Disons que ça ira mieux demain.


vendredi 4 février 2011

Y m'a pas déçue, mon vieux Polo !!!

Alors là, l'aventure du jour, mes p'tits aminches !!!

Partie de bon matin voir mon Popol, ça démarrait moyen, cause que la route entre Nolay et Autun est une CATASTROPHE avec des travaux, des camions, des camions + des travaux, des voiturettes, des tarés, bref, la loose. 25 bornes en rase campagne : 40 minutes. Sic.

À l'arrivée, Polo était bien planqué entre un centre social et une église (St Jean, je crois). Après avoir fait le tour du pâté de maisons, je trouve une place de parking, go go go !

Arrivée dans les locaux, 10h05, 10 minutes d'avance, j'aime bien. La dame de l'accueil me dit "on va venir vous chercher", je lambine dans ce très très très déprimant lieu... Des personnes passent, parfois pour demander un renseignement, parfois pour rencontrer un conseiller, ce qui se passera dans un bureau adjacent, avec la porte ouverte, pas de secrets entre chômeurs...
Pis à un moment, une jeune fille, 20-25 ans, qui dit qu'elle a rendez-vous à 10h15. "on va venir vous chercher"...
...
...
Comment ça...
...
Ah, une autre dame, même question, même réponse...
...
Mais alors on a toutes rendez-vous en même temps ? Mais combien y sont, là-d'dans ?
...
10h20, une dame vient nous chercher. Nous la suivons au pas de course dans un autre bâtiment (ça me rappelle la fois où j'ai postulé pour être garde-chiourmes, déjà à Autun mais au lycée militaire, et où le gars qui m'a conduite dans les couloirs m'a fait faire le tour du propriétaire par l'itinéraire touristique au pas soutenu, juste pour rire, je pense, car on a monté et descendu quantités d'escaliers, changé plein de fois de bâtiments, pour finalement arriver juste en face de l'entrée. des vrais boute en train, ces militaires. mais je m'égare...), toutes les trois avec cette dame qui chuchotait. Drôle de petite bonne femme, qui nous appelait par nos prénoms, et qui nous a expliqué comment ça marche chez Popol. Les do/dont/try it du lieu, en long, en large et en travers...
Suite à quoi, mes deux camarades sont passées les premières et moi j'ai dû attendre qu'une place se libère pour voir une conseillère. Pendant ce temps, j'ai bien discuté avec la dame qui chuchote, et on a évoqué le fameux mais plus que virtuel bilan de compétences esquissé en fin d'année dernière. Et là elle me dit que c'est possible en passant par chez eux, mais que ça met longtemps à se mettre en place. Elle le note tout de même sur mon truc, on papote, pis c'est mon tour.
Une dame bien sympathique me reçoit dans son bureau, je sens toutefois qu'elle a la dalle, il est presque midi, dans l'histoire...
On parle de mes différentes expériences professionnelles, du fait que je ne sais plus trop quoi faire, bref, on en revient à ce bilan de compétences. Et là, elle me dit "oh, vous savez pas, attendez voir, je passe un coup de fil". Et elle appelle quelqu'un, qui lui demande plein de trucs me concernant, et je la vois qui écrit une date, trop mal pour que je puisse lire. Elle cache le combiné et me demande "mardi, vous êtes libre ? à 8h30 à Chalon ? pour la matinée ?".
Ben oui, patate, je suis au CHÔMAGE ! Un peu que je suis libre !!!
Résultat : je commence mardi mon bilan de compétences (par contre, j'ai l'impression que c'est une version accélérée. Tant pis. Ou tant mieux.).

BRAVO MON POLO !!!!!

Du coup, heureusement que j'avais préparé à manger (chou aux saucisses) pour nous 2 et mis les enfants à la cantine !

J'ai une de ces pêches !!!!!

Allez, bon week-end tout le monde !!!!



Mon Polo !!!

Ah, ce vieux Paul... Polo, je l'appelle. Pourtant, avant, la dernière fois que je l'avais rencontré, il s'appelait pas encore comme ça : c'était l'ANPE.
Bon, ça fait un temps, maintenant, que je l'ai pas vu.
Boh, je suis pas angoissée, juste c'est pas rigolo. J'aimerais mieux pas reprendre une longue période de cohabitation avec ce gars-là, il est un peu stressant, et pas très enrichissant. Pis des fois, il comprend rien, ou il oublie qui je suis, aussi. Ouais, ça lui arrive, de temps en temps. Ou aussi, ça c'est moins rare, il me confond avec quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui aurait d'autres idées ou ambitions que les miennes, genre. Je me souviens même d'une fois où j'ai eu un peu l'impression qu'il me soupçonnait de lui raconter des bobards sur mes motivations...
Quoi qu'il en soit, contente ou pas, ce matin j'y vais, j'ai rendez-vous avec lui à 10h15 à Autun. Il aurait pu me donner rendez-vous ailleurs que dans un trou, ça m'aurait pas gênée. Mais non, il a préféré me retrouver à Autun.
J'ai comme une sorte de genre d'appréhension, le sentiment confus mais insistant que je vais légèrement gaspiller de l'essence et du temps. Mais je me trompe sûrement, c'est sans doute un gars bien, ce Polo !
Pis bon, avec un nom pareil, il va bien pouvoir me renseigner, ça s'invente pas, Paul Emploi...