mercredi 30 décembre 2009

Bon, ça va bien, maintenant !

Graves décisions...
Depuis hier, j'ai un drôle de truc. Je me rends compte que depuis quelques mois je me suis laissée envahir par une espèce de torpeur, une petite déprime, et surtout un gros gros gros laisser-aller.
Et alors que je ne m'y attendais pas, c'est arrivé, comme ça : les cheveux. Tout était là, sur ma tête, et j'ai rien vu.
Hier matin, donc, alors que j'essuyais une mutinerie capillaire, je me suis rendue compte que mes cheveux étaient à la fois (et la liste n'est pas exhaustive, loin s'en faut) mous, ternes, mal rangés, mal arrangés, gras, vieux, moches, bref trop glamour. Mais le plus impressionnant reste à venir : la véritable découverte fut que mes cheveux n'étaient que le reflet de moi-même.
Je partais pour un petit Ikéa tranquille, et ç'a été le petit Ikéa le plus profitable de toute ma carrière. J'ai eu l'impression que je me réveillais (je vous l'avais dit : un drôle de truc) au fur et à mesure que la matinée avançait.
C'est pas moi. Je peux pas rester comme ça. Je dois redevenir la Clairette vivante, énergique, volontaire, déterminée que j'étais. Celle dont mon mari est tombé amoureux, celle qui prend des décisions, qui se prend en main. Et là, l'évidence : ça commence par les cheveux !
Donc au retour de Dijon, je me suis arrêtée à Nuits-St-Georges chez ma p'tite coiffeuse (Leslie, si tu me lis...) qui a le don de me remonter le moral, et je lui ai demandé de couper. Mais pas comme d'habitude ma coupe de mémère, ni même un carré classique. Court. Mais court, court.
Elle n'était pas très sûre, d'autant qu'il faudra un peu d'entretien et qu'elle me sait peu coquette. Mais elle m'a fait confiance, et n'empêche, elle était satisfaite à la fin. J'adore Leslie. Elle est la gentillesse incarnée, mais attention, pas la gentillesse sotte, non, juste un ange.
Aujourd'hui cela s'est confirmé : cette coupe n'est pas seulement une coupe de cheveux, mais bien le début d'une reprise en main. J'ai passé la journée à me dire qu'il fallait que je retourne me faire épiler les sourcils, que je me remaquille un brin, et évidemment, que je recommence Weight Watchers.
Cela faisait bien un moment que ça couvait sévère, mais maintenant c'est là : je rattaque à la rentrée. Et attention, cette fois-ci, l'objectif n'est pas seulement un numéro sur la balance (où elle est planquée, elle ?), mais bien une maîtrise d'ensemble de mon corps et de mon mode de vie.
Mine de rien, j'en suis arrivée à arrêter le badminton. Grave. Et bien je vais m'y remettre très très vite, même que pense avoir trouvé un club avec des horaires plus adaptés. J'ai vu un article dans le journal chez pépé, c'est encore un signe, non ?
Bon, il y aura autre chose à étudier, c'est l'orientation professionnelle. Pas garanti que ma profession actuelle soit extrêmement bénéfique à mes velléités dynamiques, donc à étudier.
Mais comme il s'agirait quand-même de raison garder, on va prendre les choses une par une : d'abord mon corps... Et comme dirait l'autre, y'a du boulot ! Rien toutefois dont je ne saurais venir à bout !
Alors c'est parti, je me lance dans un self-relooking extrême sans chirurgie. Je ne veux pas changer, je veux redevenir moi-même.

Et là, y'a pas résolution, là ???

vendredi 18 décembre 2009

Et voilà...

Mes titres sont de plus en plus originaux...
Allons-y, les nouvelles sont moyen bonnes.

Roro
Mon tonton est décédé samedi dernier, fatigué qu'il était de se battre.
Ses obsèques ont eu lieu mercredi, une cérémonie fort simple au crématorium, organisée par un autre oncle, qui avait préparé un petit texte sur sa vie. Ce texte se terminait par "Je sais bien ce que tu dirais si tu le pouvais : "allez, Henri, arrête tes conneries et va t'asseoir"".
C'est exactement ça, s'il avait pu commenter, qu'il aurait dit...
Allez, tonton, repose en paix !

Jacquou
Est retournée à l'hôpital pour faire des examens mardi et y est toujours. Je n'en sais pas plus.

Domi
A un petit plâtre, mais ça va.

Pépé
A l'air de tenir le coup, mais les obsèques ont été très éprouvantes pour lui. Je ne suis guère rassurée...

Neige
Car neige il y a... et tant qu'à faire, il y en a beaucoup !!! Et alors comment dire, moi, le rallye de montagne, euh, j'hésite, mais non...
Hier pour rentrer de l'école, c'était déjà assez chaud (!!!). Mais ce matin au réveil, ça avait l'air d'être pas trop mal. Sauf qu'à partir de 8h il est retombé des flocons gros comme les balles du baby-foot (je vous ai déjà dit qu'on avait un baby-foot, je veux dire, un vrai ??? oui, bon, j'ai le droit d'être contente, non ???), et impossible donc de trimbaler les enfants dans leurs établissements scolaires respectifs... Germain "wouhouuuuuuu", Henri "alors on peut sortir faire un bonhomme de neige ?" (attends qu'il fasse jour, bonhomme), Suzanne "mais moi je veux aller à l'école".
Alice est arrivée vers 9h, et après bien des hésitations j'ai décidé d'emmener les enfants à l'école malgré tout.
On y est allé doucement, et j'en suis revenue !
Germain termine à 14h, car la Principale a réussi à bidouiller leurs horaires de la sorte. Excellent, je pourrai aller le chercher sans trop de craintes. Les petits rentreront avec Claude lorsqu'elle viendra chercher Alice, donc le top !
En tout cas, cela tend à se confirmer, la neige, pas pour moi.
Allez, je vais surveiller le temps jusqu'à l'heure de partir chercher mon grand, j'ai déjà les jetons !!!

vendredi 11 décembre 2009

P'tit coup d'blues...

Bon, ben là, faut être honnête, ça commence à faire beaucoup...

Hier devait contrebalancer avant-hier, mais sur les 3 personnes que j'ai eues au téléphone, aucune n'avait de bonnes nouvelles...

Allez, j'ai besoin que ça sorte, et puis après-tout c'est fait pour ça aussi, ce blog : pour que je puisse évacuer un peu les soucis.
Jacquou ne va ni mieux ni moins bien, elle végète dans sa maison de retraite à prix d'or.
Mon frère unique et préféré s'est cassé le poignet avant-hier soir, plâtré pour 6 semaines. Or comme il a déjà une motricité toute relative, ça va être coton...
Ma soeur, qui doit déjà surmonter une épreuve intolérable dans la famille de son mari, a fait un épisode de tachycardie (quand le coeur bat très très vite, c'est ça, hein ?), probablement dû au stress plus qu'à un problème cardiaque, puisque le cardiologue n'a rien trouvé. N'empêche, c'est pas rien, c'est du souci...
Mon oncle Roro, le plus proche de Pépé, est en train de souffrir le martyr à cause d'un crabe qui semble bien parti pour le terrasser.
Mon autre soeur, celle du Jura, a l'air d'aller bien.
Quant à la folle, pas de nouvelles, et c'est plutôt une bonne idée.

J'ai peur que Pépé ne tienne pas super longtemps dans cette tourmente, pour l'instant il est debout, il court entre l'hôpital pour le bras de Domi et la maison de retraite pour Mémé, reste souriant avec Roro, et n'est pas au courant du malaise de Pierrette. Et bien-sûr, il essaie de préserver Mémé et filtre les infos.
Au cas où il serait un peu trop serein, il s'inquiète beaucoup du prix de la maison de retraite, il a peur de ne pas suivre financièrement (c'est vrai que c'est énorme).

Alors pour finir le tableau, je ne sais pas si c'est à cause de la présence d'un bébé à la maison avec plein de nouveaux microbes, ou si je somatise les angoisses de ces derniers mois, ou les deux, mais je suis tout le temps malade et fatiguée. Dernière en date : alors que j'aurais vraiment eu besoin d'un bon sommeil réparateur, je suis réveillée depuis le milieu de la nuit par un mal de bide assez conséquent, qui semble se transformer en un mode d'évacuation naturelle verticale liquide, aussi ragoûtant que confortable... Venez à moi, coca sans bulle, carottes, riz...
Ce qui tendrait à confirmer que nous annulerons la sortie Brasserie Rouget de l'Isle de demain...

Bon, maintenant que j'ai sapé le moral de tout le monde, je m'en vais retourner aux toilettes pour la 4ème fois depuis le début de la rédaction de ce post, et je vous salue.

jeudi 10 décembre 2009

Comme un jeudi sans histoire...

En tout cas c'est à s'y méprendre, on dirait presque que la journée va être zen...
Mais quand on a vécu un mercredi sans histoire comme hier, on se permet de rester sur son quant à soi...

Hier
Tout avait pourtant bien commencé, on avait réussi à dormir jusqu'à 8h15, et j'avoue que je sentais venir la grasse mat' sans problème. Or le chat en avait décidé autrement, et il est venu me "pôtrer" (terme local désignant le fait de prendre son maître pour un doudou et de lui enfoncer, une patte après l'autre, ses griffes dans la jambe, la fesse ou toute autre partie du corps à portée) allègrement, de sorte que je n'ai pas su me rendormir et ai fini par me lever, modérément ravie.
Inutile de préciser que les enfants m'ont entendue et sont arrivés avant que j'aie eu le temps de prendre mon p'tit dèj', ce qui n'a rien arrangé. En effet, je préfère que ce rituel du Banania-chocos soit calme, même silencieux si possible.
Donc là, démarrage moyen. Mais qu'à cela ne tienne, reprenons une journée agréable, avec les enfants, et peu d'ambitions.
Nous avions un programme simple : le Mama travaillait à Meursault, donc il allait rentrer manger. J'avais secrètement projeté de tester le boucher du mercredi (qui passe en camion juste en face de chez nous), enfin sa marchandise, hein, pas lui, bande de coquins ! Nous avions aussi les devoirs à faire, et devions aller voir Jacquou en début d'après-midi et être rentrés pour la danse à 16h15.
Les devoirs n'eurent pas le succès escompté par moi, et nous ramâmes pas mal, puis je filai chez le boucher d'en face (excellente viande de boeuf, excellente terrine de volaille à l'estragon ! hourra !). Juste au moment où je commençais à faire mettre le couvert et autres préparatifs pour le repas, vers 11h45, petit sms de l'Homme : "encore 1h de boulot, vous m'attendez ?"...
Oui, mais va falloir faire ficelle, alors...
Evidemment, ficelle ne fut pas exactement faite, les enfants se sont évertués à mettre 3 plombes à enfourner chaque bouchée de cette viande pourtant très tendre... Donc lorsque le Mama est reparti à 13h30, heure prévue de notre départ pour voir Mémé, nous n'étions pas prêts. Préparatifs bruyants et inefficaces au possible, puis départ (vers 14h).
Enfin départ, c'est vite dit. Tous assis dans le Zaf, je tourne la clé, et là, je ne sais pas si vous vous souvenez des pubs pour les batteries Fulmen, mais j'ai dû faire la même tête que le type qui essaie de démarrer. Et là, rien à faire. Plus j'essayais, plus elle perdait de motivation... Alors bien-sûr, je pense immédiatement à la Xantia et aux câbles de démarrage, maline que je suis. Juste, le Zaf était devant le garage... et pas dans le bon sens !
Nous nous sommes donc retrouvés dans des situations assez cocasses et un peu énervantes, comme : Germain au volant (le moins lourd) et Henri, Suzanne et moi en train de pousser le véhicule (dans une cour en gravier, en pente légère mais dans le mauvais sens, et sous la pluie). Ou encore une fois les deux voitures en position et les batteries reliées avec les capots ouverts : Henri au volant de la Xantia pour accélérer, moi au volant du Zaf pour essayer de le démarrer, et Germain et Suzanne qui relayaient les "Vas-y, Henri, accélère !" et les "arrête ! arrête ! ça marche pas !!!!". Parce que non, ça n'a pas marché.
Nous nous sommes donc retrouvés obligés de partir super à la bourre dans la Xantia que je n'avais jamais conduite !!! La loose !!!!!
Nous sommes arrivés sans encombre jusqu'à Verdun, Jacquou n'a pas vraiment eu le temps de nous reconnaître tellement c'est allé vite, nous avons branché la télé (même pas besoin de régler les chaînes, ça a marché tout seul !!!) et nous sommes repartis vers d'autres aventures.
Suzanne déposée à l'heure, trop bien. Récupérée une heure plus tard, nous avions décidé de faire des crêpes le soir, donc nous faisons un petit crochet par "Atac" à Nolay, où nous prenons jambon, oeufs et gruyère râpé, non sans avoir discuté une demie-heure avec la Zab que je n'avais pas vue depuis longtemps.
Nous rentrons à la maison vers 18h, prêts à en découdre avec les douches et la pâte à crêpes. Mais il est où, le râpé ? Ah ben oui, à la caisse de Atac... Tant pis, c'est pas mon genre, mais là je jette l'éponge. Pas question de reprendre la voiture pour ça. Les crêpes furent donc dégustées sans fromage.
Une fois les enfants couchés, je me suis posée sur le canapé avec le Mama et un nouveau jeu de DS pour les enfants, un truc où le joueur est vétérinaire dans un zoo.

Ce matin
Couchée à 2h30 (merci la DS), réveillée à 3h30 par le réveil pour le Mama qui partait ce matin pour sa journée d'Entreprise à Metz (ou Reims ou un truc loin comme ça), puis à 4h20 pour le départ, puis à 6h pour mon réveil à moi.
D'où mon excellente forme d'aujourd'hui !!!
Mais ça va aller, j'ai décidé que la journée allait être, d'une façon ou d'une autre, productive !
Si je ne veux pas que le fauteuil du bureau prenne la forme de mon postérieur, je ne vous raconte pas tout de suite le Conseil de Classe de Germain auquel j'ai assisté mardi soir, je vous en garde pour plus tard...

vendredi 4 décembre 2009

Beyrouth, ou ailleurs...

Bon, avant d'avoir à l'expliquer pour la n-ième fois, je vais faire un petit topo sur le "bus pour Beyrouth".
Toute cette histoire a commencé quand ma soeur folle (je ne détaillerai pas ça pour l'instant, encore trop de colère) a choisi de faire souffrir toute la famille avec l'aide appliquée de son *#^@ de mari pour éviter de revenir sur ses conneries.
Avec mes autres soeurs nous avons évoqué diverses solutions pour se débarrasser de ces êtres malfaisants sans avoir trop d'ennuis par la suite (réapparition inopinée des corps bétonnés, etc...).
Entre autres idées a vite émergé celle du transport dans un endroit peu accueillant et où on a deux options : mourir ou avoir assez de mauvaiseté en soi pour s'y plaire. Genre Beyrouth.
J'ai ensuite soulevé le problème du transport, puisque je trouvais dommage que nous ne puissions les faire accompagner par d'autres candidats.
Nous avons donc estimé qu'un petit voyage en car ne serait pas si terrible, et avons trouvé quelques accompagnateurs (l'ex-femme du Mama, par exemple...).
Voilà ! Depuis ce temps, nous gardons notre idée sous le coude, en nous disant de temps en temps "tiens, çui-là, l'irait bien faire un p'tit tour en bus à Beyrouth". Mais nous ne sommes pas sectaires et acceptons toute suggestion de destination ! Si cela était techniquement possible, j'aurais bien envisagé le fond d'une basket d'Henri, mais on est pas encore chez Arthur et les Minimoys !
Allez, avant de terminer, un petit coup de grippe A, façon Mozinor, en 2 temps...
Premier temps ici et second ici.
Bon week-end !
Oh et puis allez, tant qu'on y est, il me fait vraiment trop rire, un p'tit dernier qui n'a rien à voir...




mercredi 2 décembre 2009

Et allez...


Je fais l'impasse sur la santé, c'est pô drôle !

Des vrais mômes...
Bon, comme je l'avais laissé entendre antérieurement, nous avons un peu profité des portes ouvertes chez René Pierre (pour les non-initiés, c'est LE fabriquant de baby-foot et billards) qui se trouve à Chalon-sur-Saône, soit juste là tout près, pour acheter THE baby-foot de rêve. Je l'ai pris en photo juste après montage, dans le noir, ce qui explique (mais n'excuse pas) la mauvaise qualité de la photo.

Formation
Il y a longtemps que je ne vous ai pas raconté là-dessus. En même temps, c'est nettement moins croustillant depuis que nous n'avons pas eu d'intervention de Miss Irradiation...
Lundi et mardi, c'est une responsable de Relais Assistante Maternelle qui est intervenue, pour nous sensibiliser d'abord sur plusieurs notions juridiques (très très intéressant mais très très dur de se concentrer sur tout aussi vite), puis sur la communication avec les familles de nos p'tits loulous. C'était vraiment bien, la Dame en question avait plein d'humour, et on a vraiment beaucoup réfléchi à la manière d'aborder les sujets qui fâchent avec les parents.
Du coup hier soir en rentrant, je n'ai pas eu le courage de rester à l'aide aux devoirs, j'avais trop envie de rentrer me poser un bout.

Chats
C'est officiel, avec le frimas ils se sont changés en plaids, ils arrivent même à se mettre dans des postures telles que ça :

ou ça :


Jacquou
Elle est enfin en maison de retraite à Verdun sur le Doubs, et bon an mal an, ça suit son cours.
Encore une fois, Sophie aura vraiment mérité son auréole (pas sous le bras, sur la tête, hein ?)...

Bon, c'est mercredi, pas le temps de faire de trop long discours... à+...