mardi 30 mars 2010

Des moins, des moins, des moins...


Alors là, bravo ! Ma touche "espace" est un peu dure du ressort ces temps-ci, ce qui fait que c'est moyen agréable pour la frappe.
Ensuite, ma petite santé fait que je suis en manque de sommeil, et cela me rend modérément sociable.
Enfin, il reste 1/2 heure à cuire à mon gâteau, et c'est long.

Je ne veux pas encore rabâcher mes soucis de cliquettes ou de vente de maison, je m'en vais donc vous conter notre dernière aventure familiale (au sens large, j'entends, animaux compris).

Parmi toutes les fenêtres de la maison, il en reste une ou deux qui n'ont point encore subi l'assaut conjoint du Mama et de ceux qu'y en a pas deux. Entre-autres, dans l'escalier qui mène au second, il y avait un grillage qui faisait office de moustiquaire, et pas de fenêtre. Donc pour l'hiver, le Mama a fermé les persiennes et mis de la laine de verre, le tout fermé à l'intérieur par un carton cloué à l'entourage en bois de feu le grillage. Nous avons donc en partant de dedans : carton - laine de verre - persiennes. Décor planté.
Quelle ne fut pas notre surprise dimanche après-midi de découvrir qu'un couple d'écureuils a choisi comme nid le douillet et néanmoins gratouilloux lainage !
Mais un des petits a eu peur des enfants qui revenaient de promenade, et il s'est planqué sous l'escalier qui mène à la cave.
Nous avons choisi de lui fiche la paix, en espérant qu'il allait retrouver sa famille.
Lundi matin, l'empereur, sa femme et le p'tit princeuh la mini-bête était toujours prostrée sous l'escalier, sous l'oeil intéressé de la Moimoite. Gloups...
Nous avons donc élaboré des plans et des stratégies de guerre pour lui éviter le pire... Mais tant qu'il restait là, il ne risquait rien.
La matinée se passe sans encombre, à midi je pars donc chercher les enfants à l'école.
Au retour, bizarre, plus de Moimoite au poste de garde. Nous nous précipitons et découvrons avec stupeur que Tic ou Tac s'est fait la malle, ou alors boulotter !
La Moimoite sort de la maison, pas spécialement l'air du fauve rassasié, donc nous cherchons le petit écureuil. Que nous trouvons sous la voiture (sortez les binocles) :

La Moimoite ne l'ayant pas encore repéré, nous l'enfermons ainsi que le Bubulle dans la maison, afin de laisser au rongeur pré-pubère le temps de retrouver le chemin de la maison. Mais il faut bien l'avouer, le raton, même orné de sa plus belle queue en panache, n'est pas connu pour sa finesse d'esprit, ni même pour son sens de l'à-propos... Il est donc resté comme un gland (quelle ironie) sous l'auto, jusqu'à ce que nous devions repartir pour l'école.
Lorsque je suis revenue, plus d'écureuil. J'ai pensé qu'il avait enfin retrouvé sa maman (Fievel, sors de ce corps...). J'ai donc regardé un peu partout, et relâché les chats.
Ils ont tourné dans la cour un moment, et puis bon, ils sont allés se poser pour gueumer au soleil, façon loutres repues.
Je suis donc partie confiante chercher les enfants en fin de journée, mais au retour, Henri à côté de moi dans la voiture me dit (me l'ôtant de la bouche) "oh la la, maman, la Moimoite elle se lèche les babines...".
Nous sortons de la voiture, je dis aux enfants "impossible que ce soit ça, y'aurait des restes...".
Mais en approchant, je reconnais l'oeil rond du chat redevenu fauve et par là-même chasseur, et devant ses pattes : un petite queue plus guère en panache...
De profundis, Tic ou Tac...
J'ai jamais dit qu'elle finissait bien, l'histoire. Et pis y'en a des qui m'ont mis la pression, moi je dis ça, je dis rien...

mardi 23 mars 2010

Voilà, oui, formidable...

Bon, j'ai pas réussi à faire un truc formidable comme Seb, mais il faut dire à ma décharge que je n'ai pas non plus franchement essayé.
Rien n'avance, tout tourne au ralenti.
Tout va bien, mais en fait rien ne bouge.
J'ai l'impression d'attendre. Et ce n'est pas une impression, c'est une évidence. J'attends. Je ne fais que ça. J'ai plein de choses à faire mais je ne les fais pas, je regarde les heures passer en attendant je ne sais quoi, je suis ravie.
Heureusement que Steph m'a sortie de ma torpeur et accordé le pass pour les rencontres du lundi matin, sinon je crois que ma semaine aurait été creuse de chez creuse.

Aujourd'hui sera un bon jour malgré tout. J'ai quelques ambitions, un ou deux projets d'envergure : aller à la boulangerie ce matin, peut-être même jusqu'à la mairie (mais cet après-midi car ce n'est pas ouvert le mardi matin). Manu devait rentrer manger, mais non, finalement il passe la journée à Autun, une sombre histoire d'entretien de chariot. Mouais, c'est ça, ouais... 'tention, j't'ai à l'oeil...
Et ce soir, aide aux devoirs. Suspense... Serons-nous plus de 2 pour nous occuper des enfants ? Bah bon, c'est déjà pas mal... Re-suspense... Manu sera t-il rentré avant 17h pour récupérer les petits ? Allons-nous enfin signer cette foutue vente de maison ? Sommes-nous dans le vrai ? Ne nous sommes nous pas plantés dans nos choix de vie ? Mes enfants vont-ils réussir à devenir des gens épanouis malgré mes erreurs de parent ? Vais-je trouver un autre travail ? Suis-je en train de faire une déprime ou est-ce simplement une petite crise d'angoisse, et dans les deux cas, mes problèmes de peau ont-ils à y voir ? Vais-je avoir le temps de laver par terre avant la fin de la petite sieste du matin de la miss si je continue à poser des questions à la con sur ce blog au lieu de faire ce que j'ai à faire ???
Autant de choses dont on pourrait débattre des heures...
Mais comme je suis une maîtresse de maison adulte et responsable et que j'ai déjà passé le plus clair de ma journée d'hier à gueumer devant cet écran, je vais de ce pas me lancer dans la tornade blanche. Ou juste vider le lave-vaisselle et mettre le sèche-linge à tourner au lieu d'étendre ma nappe dehors. Cap. Allez, courage, ça va être super, ça va sentir bon le produit Stanhome et le dehors car je vais tout ouvrir pour laver ! Oui ! Hauts les coeurs ! Ma vie va prendre tout son sens dans un seau d'eau sale !!! Hourra !!!

Je devrais peut-être commencer une thérapie (une vraie, je veux dire, pas un blog, hein...)...

mercredi 17 mars 2010

Ah ben oui, à ce moment-là...

Alors, voilà. Je ne vais pas faire des +/- façon Steph, déjà qu'il n'y a pas des masses de +...

La famille qui m'avait contactée pour garder leurs enfants a renoncé. Il m'avait bien un peu semblé que le papa n'accrochait pas, c'est confirmé. Le bon côté : on ne s'embarque pas dans un truc en porte-à-faux. Les mauvais : tout le reste...
Je ne suis pas certaine qu'il n'y ait que ça dans leur choix, je pense aussi que comme la boîte où il travaille est en pleine restructuration et qu'il risque d'être dans les 75% de laissés sur le carreau, il leur est un peu difficile de se projeter presque un an à l'avance. Bref, je me rassure comme je peux.

Les enfants ont bien couru lundi, je suis fière d'eux, vraiment. Sachant qu'ils n'ont aucun recours génétique dans ces moments-là (épreuve des "20 mn" au bac, mon prof : "je comprends pas, Claire, j'ai jamais vu ça. d'après mon barême, t'as moins deux..."), je suis admirative. Pis bon, ben c'est quand-même mes enfants, hein, j'ai le droit d'être fière...
On a bien rigolé aussi avec d'autres mamans, on a encouragé les courageux parents qui couraient avec les enfants et le conseiller pédagogique que je connais de longue date a essayé de me faire croire qu'il m'avait inscrite à la course d'adultes. Pouf pouf...

Quoi d'autre...
Ah oui, hier je suis allée au conseil de classe de mon grand 6ème, j'en suis sortie un peu agacée. J'ai trouvé que les profs étaient comment dire, pas gênés. Ils ont passé une heure à nous expliquer que les garçons de la classe, non contents de ne pas fournir un travail suffisant à la maison, étaient fort dissipés et peu attentifs en classe. Et eux, les fameux redresseurs de tors, n'ont pas arrêté de papoter et ricaner en cachette comme des fillettes pré-pubères. On a eu droit à tous les côtés négatifs de la classe, mais sur les élèves excellents rien à dire, sur les élèves qui ont du mal mais des circonstances atténuantes rien à dire...
Pas facile de positiver tout ça.
Faut que j'arrête d'y penser, ça m'énerve.

Météo
On l'a bien mérité, ce printemps !!! Il fait beau, il fait bon, on est bien...
Comme c'est agréable, on revit !
Du coup, on a envie de faire plein de trucs, de reprendre les travaux, d'étendre le linge dehors, de se promener, de boire une bonne bière sur la terrasse, etc... Tout d'un coup, on a moins l'impression que les vacances d'été n'arriveront jamais, que la nuit va continuer à tomber à 16h pour le restant de nos jours, que la vague de suicides chez France Telecom va s'étendre au reste de la population, que la cuve de fuel va continuer à se vider jusqu'en juillet, etc...

Pour ce qui est des travaux, ça va être un peu ralenti par l'absence évidente de budget, vu ce que nous coûte la vente de la maison de Nolay : et 250 € par ci, et 380 par là, résultat : je n'ai aucune idée de ce qu'on va manger jusqu'au 31 !!! Alors bon, la terrasse en composite, notre nouvelle chambre, la fenêtre de l'escalier du haut, bah ça attendra !

Tout ça c'est pas grave. On a tous les jours une raison d'être de bonne humeur, même si parfois c'est une seule. C'est beau, ça, hein, comme conclusion...

Allez, jeunes gens, je vous abandonne, je vais essayer de faire un truc formidable comme Seppel sur ma page, mais je suis assez pessimiste...

lundi 15 mars 2010

Attention les yeux !!!

Ce matin, c'est qu'il ferait presque beau !!!
On a pu partir à l'école avec des habits un peu moins terribles, on a même pas froid, et tu vas voir que pour le cross de l'école il va faire beau !
Hourra ! Joie ! Allégresse ! On va finalement survivre à cet interminable hiver ! Il était grand temps !

Bon, sinon l'opération "maintenant-que-la-maison-est-vendue-faut-la-vider" s'est déroulée sans énorme encombre, on a réussi à tout faire ce week-end, malgré les changements d'horaires imprévisibles de la déchetterie. On a quand-même trimbalé quelques camions, voitures et remorques de choses, à jeter, à donner, à récupérer... Et nous avons pris conscience du nombre d'étagères et de tabourets que nous possédions. Je ne sais pas combien une famille ordinaire est sensée avoir de ces choses, mais je crois qu'on crève tous les plafonds. À tel point qu'on a fini par fabriquer des banquettes pour la grande salle avec 2 étagères qui restaient et des planches d'OSB qui traînaient. Avec les coussins de sol posés dessus, ça le fait ! Bien sûr, c'est à fignoler, mais hier soir on était tellement KO qu'on a pas cherché la p'tite bête, non plus.
Maintenant la maison est vide (zéro nostalgie), hormis la bétonnière à remporter à Ternant et l'atelier du Mama, qui est plutôt décourageant. Il est plein de trucs. Je pèse mes mots : plein de trucs. On pourrait qualifier la plupart desdits trucs de "restes de travaux" : boîtes vides ou presque, morceaux de bois, outils en vrac, sacs casto posés là avec ou sans contenu utile, etc... Sans oublier 3 magnifiques étagères en galva, et je suis à peu près certaine qu'en cherchant bien on devrait trouver un trentième tabouret...

Allez, cet après-midi, on va aller transpirer à regarder Henri et Suzanne courir... Et tout ça sans surgeler sur place !!! Youhouuuuuu !!! J'ai du mal à le croire !!!

mercredi 10 mars 2010

De l'indiscutable nécessité du tableau prévisionnel...

... ou le casse-tête de la mère de famille recomposée, nounou de surcroît.

Jusqu'ici, j'avais un calendrier prévisionnel que j'établissais pour une année, avec mise à jour tous les 3 mois environs.
Dans ce merveilleux tableau, à l'aide de différents codes-couleurs, étaient renseignés :
- les congés scolaires,
- les jours de présence de mes enfants,
- les jours de présence des enfants du Mama,
- les "postes" de mon ex-mari (car d'eux dépendent le jour et l'heure de départ de mes enfants : s'il termine sa semaine vendredi à 13h, pas pareil que s'il termine samedi à 5h du matin. cqfd.),
- les numéros des semaines,
- les congés du Mama.
Mes congés à moi étaient donc décidés en fonction de tout ça et des besoins des parents d'Alice.
Sauf que là, les choses se corsent : de jeunes parents vont peut-être me donner à garder leur bébé à naître en juillet, et leur petite Jennifer qui aura 4 ans en fin d'année.
Et alors là, pour du haut vol, c'est du haut vol...

Les congés de l'été 2011 sont encore loin, et pourtant...

Pour lesdits congés, il me faut tenir compte des dates de beaucoup de personnes :

- le Mama (qui essaie de faire au mieux),
- son ex (qui fait au mieux... pour elle),
- le mari de son ex (qui est artisan),
- mon ex-mari (dont la boîte fermait en août jusqu'avant la CRISE et maintenant c'est beaucoup moins précis),
- sa copine (qui refuse de partir en vacances avec mes enfants, ce qui ne facilite rien. encore une fumelle.),
- les parents d'Alice (qui n'ont pas d'argent pour me payer mes heures sup' mais qui vont quand-même bien se barrer 15 jours en relais château avec leurs 5 enfants. pleurons pour eux.),
- et les parents de Jennifer + 1 (qui seraient d'accord pour juillet, à priori).

Dans tout ça, j'arriverai j'espère à caser une semaine à la mi-juillet pour partir voir la mer.
Enfin quand je dis j'espère, c'est pour chouiner un peu, car s'il y a une chose dont je suis certaine, c'est que sauf problème de santé, et encore faut voir, je caserai cette foutue semaine de survie.

Parce que finalement, quand je regarde bien tout ça, je m'emmerde à tout organiser, faire les emplois du temps de tout le monde, les tableaux de gardes de tout le monde, en tenant compte des impératifs de tout le monde, et sans m'occuper de qui ?

Bingo : de moi !

Ai-je envie de partir un peu toute seule ou en amoureux avec le Mama ?
Ai-je besoin de me laisser porter un peu ?
Ai-je le droit de m'autoriser l'éventuelle possibilité d'un week-end à rien ?

Non !

Ce qui est important, c'est que mes enfants partent en vacances au moins une fois par an sur mes pauvres semaines de congés, puisque leur père ne trouve pas le temps de les y emmener (alors qu'il a 10 semaines par an, lui).
Ce qui est important, c'est que l'autre garce et son "mari" artisan puissent partir en vacances en août.
Ce qui est important, c'est que les parents d'Alice puissent partir à l'autre bout de la France ou du monde sans que ça leur coûte trop cher en congés payés pour moi.
Ce qui est important, c'est que les clients de la patronne du Mama ne soient pas contrariés par l'absence de leur technicien préféré quand leurs caristes bousillent les chariots en faisant la course dans les entrepôts.
Ce qui est important, c'est les autres.

Des fois, je suis con, mais con... Et le pire c'est que le savoir ne change rien à l'affaire. Quand on est con, on est con, qu'il a dit. Mais ça m'énerve !!!! Aaaarrrrrghhhh !!!!


lundi 8 mars 2010

putain, 10 ans (déjà)...

Alors c'est pas ma faute, c'est celle du libraire en question ! C'est lui qui m'a obligée à réfléchir sur les 10 ans passés. Donc en avant ! Enfin en arrière...

Tableau en mars 2000 : Germain a 20 mois, Henri 20 jours... Je suis en congé maternité, on a acheté la maison de Bévy en septembre dernier, je ne le sais pas encore mais je vais épouser dans un peu plus d'un mois Mari 1. Qui se trouve aussi être le père de mes enfants, et mon concubin. Une chance (mouais). Mari 1 se bat pour les 35 heures dans son usine pendant que je vêle, ce qui donne lieu à pas mal de situations loufoques. Surtout en février car il fait les allers-retours entre la maternité et le piquet de grève, où tous ses collègues sont en tenue adéquate (bleu de travail, etc...) et lui arrive comme un cake en blouson de cuir et chaussures de ville. Bien entendu, c'est à ce moment que la télé vient filmer le piquet, et on ne voit que lui, habillé en dimanche. La classe...
Nous sommes à fond dans les travaux, et nous réfléchissons déjà à un éventuel troisième têtard.
L'éclipse est passée, la tempête aussi, le bug était une farce, tout va bien. Nous sommes partis pour une vie simple, calme, tranquille.

Résultat 10 ans plus tard :
Suzanne est arrivée en 2002, j'ai quitté mon travail en 2003 et Mari 1 en 2005 pour vivre avec Mari 2 (ben le Mama, quoi !) dans la foulée. Vente de la maison fin 2005, divorce en mai 2006, mariage en juillet 2006 (vive l'abrogation du délai de viduité), reprise d'un "travail" en mai 2009 (oui, y'en a qui trouvent que nounou c'est un "travail").

Finalement, la rétrospective est moins longue que l'état des lieux de départ.
Mais il faut dire que j'ai choisi de ne pas parler des déménagements, par exemple. Car figurez-vous qu'il y en a eu pas mal : allez, remontons jusqu'en 1995 (je passe sur les études), je quitte le doux nid familial (ha ha ha) pour m'installer dans la petite maison de la grand-mère, à 1 km. Été 1997, je pars habiter à Nuits Saint Georges avec Mari 1 dans son p'tit studio. En décembre, je trouve un contrat dans une école proche. Comme je suis enceinte de Germain mais que je ne le découvre qu'en février (no comment, please), il nous reste à peine 5 mois pour trouver un peu plus grand... Donc au printemps 98 nous déménageons (à pieds avec un diable car c'est à 50 mètres) dans un joli T2 où nous restons peu de temps car le bruit est insupportable, et on apprend que s'il a été refait à neuf c'est à cause d'un incendie (ah ben oui, tiens, y'a pas d'issue de secours, au fait...) où ont péri une jeune maman et son bébé. Fin 98 ou début 99 (j'ai la mémoire qui flanche-euh) nous partons donc vers de nouvelles aventures dans une petite maison vers la gare, où nous passons de bons moments. Bons mais courts, car en juin 99, outre la découverte de la présence d'un alien dans mon ventre (Henri !), nous trouvons une petite maison à Bévy, qui se vend à un prix encore acceptable alors que l'immobilier commence à flamber sévère. Nous sautons donc dessus (je me souviens que pendant l'éclipse j'étais en train de rentrer de la banque à Dijon...), et en septembre 99 nous voilà Belvésiens !
Calme relatif jusqu'en juillet 2005 où je pars habiter chez Mari 2, nous vendons la maison (qui a pris pas mal de valeur en 6 ans, genre 100 000 euros. pas mal, hein ?). Comme le Mama habite dans un studio, nous trouvons vite un appartement à Nuits, mais comme il n'est pas prêt à la date prévue, nous habitons provisoirement dans un autre appartement 2 étages plus haut, pendant environ tout le mois d'octobre 2005. En novembre nous emménageons dans le vrai appart', mais en janvier 2006 nous trouvons une petite maison à acheter à Nolay, dont nous devenons propriétaires en mars, et dans laquelle nous emménageons en juillet. Pour pas longtemps, car en novembre nous trouvons une grange à aménager à 100 mètres, en plein centre du village. Go. Pendant les travaux, nous habitons dans un appart' prêté par des amis (encore merci, les gars !), et emménageons en août 2007.
Bon, et là, fin 2008, je repère notre maison de maintenant, dont nous devenons propriétaires en mai 2009 et où j'espère nous resterons longtemps...
Faisons le compte : on a en gros 13 déménagements en 14 ans. Pas mal, hein ?
Je ne vous détaillerai pas les voitures, par contre...
Bon, j'ai des crampes aux doigts, j'abandonne pour aujourd'hui !
Ce soir j'ai des gens qui viennent pour éventuellement me donner leurs enfants à garder à partir de fin d'année. J'espère que ça va marcher, ce serait parfait. Je vous raconterai...

vendredi 5 mars 2010

Alors d'accord...

On va commencer par la conclusion : 2010 année de la saucisse. Appétissante, mais bon, ça reste une saucisse. Drôle de métaphore, le jeu des rimes n'est pas mon ami aujourd'hui.

Pour ceux qui connaissent Mon Oncle Charlie (les autres feraient bien de se rendre ici, ranger les enfants, et profiter, ça vaut le coup), je vais faire mon Alan et lister les pour et contre concernant l'année 2010. Enfin le début de l'année 2010.

Pour :

- maison de Nolay en cours de transaction
- Jacquou toujours vivante
- arrivée possible d'un nouveau bébé à garder pour moi en fin d'année, et de sa grande soeur en péri-scolaire
- perdu quelques kilos grâce à ww
- fait connaissance avec des gens sympa, Gaëlle, Nathalie, Seb et j'en oublie
- pas de problèmes avec nos ex
- enfants supportables
- info récente : il paraît qu'il y aura un Very Bad Trip 2
- mon Mama m'aime toujours


Contre :

- transaction de la maison de Nolay nous coûte très très cher et nous vivons très très en dessous du seuil de pauvreté (je n'exagère pas)
- transaction de la maison de Nolay nous a fâchés avec notre agent immobilier chéri
- transaction de la maison de Nolay nous laisse un mois pour la vider entièrement, et il reste environ 20 m3 de bazar là-dedans, sans compter la batterie...
- transaction de la maison de Nolay nous oblige à paperasser, ce qui n'est vraiment, mais alors vraiment pas notre fort
- Jacquou toujours vivante, oui, mais dans quelles conditions...
- beaucoup de mal à continuer à perdre du poids, même avec ww
- retour de mon érésypèle (à l'issue aussi incertaine que l'orthographe)
- de plus en plus de mal à communiquer avec mon employeur, car je n'ose pas y aller franco, ce qui crée des situations d'incompréhension et de frustration. nickel.
- on n'a ni le temps ni l'argent pour continuer les travaux, autant dire que depuis 3 mois c'est le point mort. dommage, on a plein de projets.
- fait connaissance avec des gens pas sympa
- on a le temps de rien, alors que je passe mes journées à rien faire. vive mon métier !
- lancé la procédure officielle de déménagement auprès des Conseils Généraux de Côte d'Or et de Saône et Loire (nous nous déplaçons de 4 km mais changeons de département, ou de l'art de se faciliter la vie...), ça va être chaudasse.


Ouais, bon, p't'êt que tout ça c'est juste la vie normale. En tout cas, aujourd'hui c'est les contre qui prennent le dessus. Le nouveau moi de 2010 ne serait-il qu'une illusion ? Suis-je en train de baisser les bras ? Si oui, pourquoi maintenant ?
J'ai quand-même quelques éléments de réponse à cette dernière question :
- parce que j'ai un problème avec l'état de Jacquou,
- parce que j'ai beaucoup parlé de mon ex hier sur le blog de Gingko et que ça a fait remonter plein de trucs pas sympa (aussi parce que j'ai une amie qui passe par là en ce moment et que ça renvoie à des expériences difficiles, ben tiens, c't'idée),
- parce que les reds auraient dû commencer le match depuis quelques jours et non,
- parce que professionnellement c'est pas le pied,
- parce que j'angoisse un peu avec la vente de la maison (ah ? j'en parle beaucoup ?),
- parce que j'ai parlé hier avec mes deux soeurs pas folles et qu'on parle toujours des choses qui fâchent et qu'après je les ressasse pendant des jours,
- parce que j'ai plein de cicatrices pas refermées que je ferais bien de désinfecter (c'est une image, et à la fois pas : si vous voyiez ma jambe...).

Bref, j'espère que c'est juste un petit mauvais passage. Ceci dit, donnez-moi votre avis : ce blog devrait-il me servir à poser des mots sur mes vieux démons ?

jeudi 4 mars 2010

un peu de pain et de chaleur...

Voilà, ça fait 3 blogs que je lis et qui l'ont fait, alors j'écoute bien la flûte et je le fais aussi.
T'vas voir qu'c'est un truc des RG pour nous surveiller, nous aut' bloggers libres, et qu'un coup qu'on aura mis ce truc chez nous y pourront voir tout qu'est-ce qu'on marque. On va encore avoir l'air bien nigauds, ça s'trouve. T'vas voir...
Bon, en attendant, lis donc ceci...
Et fais donc comme cela :
1 article = 10 repas offerts

Au pire c'est du flan (et tu seras poursuivi toute ta vie par le FBI et la CIA et tu devras appeler tes enfants Nicolas, Carla, ou Barack), au mieux ben c'est 10 repas d'offerts aux restos...