jeudi 10 décembre 2009

Comme un jeudi sans histoire...

En tout cas c'est à s'y méprendre, on dirait presque que la journée va être zen...
Mais quand on a vécu un mercredi sans histoire comme hier, on se permet de rester sur son quant à soi...

Hier
Tout avait pourtant bien commencé, on avait réussi à dormir jusqu'à 8h15, et j'avoue que je sentais venir la grasse mat' sans problème. Or le chat en avait décidé autrement, et il est venu me "pôtrer" (terme local désignant le fait de prendre son maître pour un doudou et de lui enfoncer, une patte après l'autre, ses griffes dans la jambe, la fesse ou toute autre partie du corps à portée) allègrement, de sorte que je n'ai pas su me rendormir et ai fini par me lever, modérément ravie.
Inutile de préciser que les enfants m'ont entendue et sont arrivés avant que j'aie eu le temps de prendre mon p'tit dèj', ce qui n'a rien arrangé. En effet, je préfère que ce rituel du Banania-chocos soit calme, même silencieux si possible.
Donc là, démarrage moyen. Mais qu'à cela ne tienne, reprenons une journée agréable, avec les enfants, et peu d'ambitions.
Nous avions un programme simple : le Mama travaillait à Meursault, donc il allait rentrer manger. J'avais secrètement projeté de tester le boucher du mercredi (qui passe en camion juste en face de chez nous), enfin sa marchandise, hein, pas lui, bande de coquins ! Nous avions aussi les devoirs à faire, et devions aller voir Jacquou en début d'après-midi et être rentrés pour la danse à 16h15.
Les devoirs n'eurent pas le succès escompté par moi, et nous ramâmes pas mal, puis je filai chez le boucher d'en face (excellente viande de boeuf, excellente terrine de volaille à l'estragon ! hourra !). Juste au moment où je commençais à faire mettre le couvert et autres préparatifs pour le repas, vers 11h45, petit sms de l'Homme : "encore 1h de boulot, vous m'attendez ?"...
Oui, mais va falloir faire ficelle, alors...
Evidemment, ficelle ne fut pas exactement faite, les enfants se sont évertués à mettre 3 plombes à enfourner chaque bouchée de cette viande pourtant très tendre... Donc lorsque le Mama est reparti à 13h30, heure prévue de notre départ pour voir Mémé, nous n'étions pas prêts. Préparatifs bruyants et inefficaces au possible, puis départ (vers 14h).
Enfin départ, c'est vite dit. Tous assis dans le Zaf, je tourne la clé, et là, je ne sais pas si vous vous souvenez des pubs pour les batteries Fulmen, mais j'ai dû faire la même tête que le type qui essaie de démarrer. Et là, rien à faire. Plus j'essayais, plus elle perdait de motivation... Alors bien-sûr, je pense immédiatement à la Xantia et aux câbles de démarrage, maline que je suis. Juste, le Zaf était devant le garage... et pas dans le bon sens !
Nous nous sommes donc retrouvés dans des situations assez cocasses et un peu énervantes, comme : Germain au volant (le moins lourd) et Henri, Suzanne et moi en train de pousser le véhicule (dans une cour en gravier, en pente légère mais dans le mauvais sens, et sous la pluie). Ou encore une fois les deux voitures en position et les batteries reliées avec les capots ouverts : Henri au volant de la Xantia pour accélérer, moi au volant du Zaf pour essayer de le démarrer, et Germain et Suzanne qui relayaient les "Vas-y, Henri, accélère !" et les "arrête ! arrête ! ça marche pas !!!!". Parce que non, ça n'a pas marché.
Nous nous sommes donc retrouvés obligés de partir super à la bourre dans la Xantia que je n'avais jamais conduite !!! La loose !!!!!
Nous sommes arrivés sans encombre jusqu'à Verdun, Jacquou n'a pas vraiment eu le temps de nous reconnaître tellement c'est allé vite, nous avons branché la télé (même pas besoin de régler les chaînes, ça a marché tout seul !!!) et nous sommes repartis vers d'autres aventures.
Suzanne déposée à l'heure, trop bien. Récupérée une heure plus tard, nous avions décidé de faire des crêpes le soir, donc nous faisons un petit crochet par "Atac" à Nolay, où nous prenons jambon, oeufs et gruyère râpé, non sans avoir discuté une demie-heure avec la Zab que je n'avais pas vue depuis longtemps.
Nous rentrons à la maison vers 18h, prêts à en découdre avec les douches et la pâte à crêpes. Mais il est où, le râpé ? Ah ben oui, à la caisse de Atac... Tant pis, c'est pas mon genre, mais là je jette l'éponge. Pas question de reprendre la voiture pour ça. Les crêpes furent donc dégustées sans fromage.
Une fois les enfants couchés, je me suis posée sur le canapé avec le Mama et un nouveau jeu de DS pour les enfants, un truc où le joueur est vétérinaire dans un zoo.

Ce matin
Couchée à 2h30 (merci la DS), réveillée à 3h30 par le réveil pour le Mama qui partait ce matin pour sa journée d'Entreprise à Metz (ou Reims ou un truc loin comme ça), puis à 4h20 pour le départ, puis à 6h pour mon réveil à moi.
D'où mon excellente forme d'aujourd'hui !!!
Mais ça va aller, j'ai décidé que la journée allait être, d'une façon ou d'une autre, productive !
Si je ne veux pas que le fauteuil du bureau prenne la forme de mon postérieur, je ne vous raconte pas tout de suite le Conseil de Classe de Germain auquel j'ai assisté mardi soir, je vous en garde pour plus tard...

2 commentaires:

Sébastien (alias Seppel) a dit…

Oh là! Mais c'est toute une journée de repos que tu t'es offerte! :-)
J'avoue qu'avec 5 petits, ce doit pas toujours être facile!

clairette a dit…

C'est vrai que 5 c'est beaucoup, mais les garçons du Mama ne sont pas toujours ici.
Par contre, il n'y a guère de différence entre 3 et 5. C'est parfois même plus simple en étant plus nombreux. Souvent on a à la maison des copains des enfants, et on est souvent entre 6 et 9 à table !
C'est chouette, ça bouge, ça vit ! Et, cerise sur le gâteau, on est contents quand ils partent !!!