Depuis hier, j'ai un drôle de truc. Je me rends compte que depuis quelques mois je me suis laissée envahir par une espèce de torpeur, une petite déprime, et surtout un gros gros gros laisser-aller.
Et alors que je ne m'y attendais pas, c'est arrivé, comme ça : les cheveux. Tout était là, sur ma tête, et j'ai rien vu.
Hier matin, donc, alors que j'essuyais une mutinerie capillaire, je me suis rendue compte que mes cheveux étaient à la fois (et la liste n'est pas exhaustive, loin s'en faut) mous, ternes, mal rangés, mal arrangés, gras, vieux, moches, bref trop glamour. Mais le plus impressionnant reste à venir : la véritable découverte fut que mes cheveux n'étaient que le reflet de moi-même.
Je partais pour un petit Ikéa tranquille, et ç'a été le petit Ikéa le plus profitable de toute ma carrière. J'ai eu l'impression que je me réveillais (je vous l'avais dit : un drôle de truc) au fur et à mesure que la matinée avançait.
C'est pas moi. Je peux pas rester comme ça. Je dois redevenir la Clairette vivante, énergique, volontaire, déterminée que j'étais. Celle dont mon mari est tombé amoureux, celle qui prend des décisions, qui se prend en main. Et là, l'évidence : ça commence par les cheveux !
Donc au retour de Dijon, je me suis arrêtée à Nuits-St-Georges chez ma p'tite coiffeuse (Leslie, si tu me lis...) qui a le don de me remonter le moral, et je lui ai demandé de couper. Mais pas comme d'habitude ma coupe de mémère, ni même un carré classique. Court. Mais court, court.
Elle n'était pas très sûre, d'autant qu'il faudra un peu d'entretien et qu'elle me sait peu coquette. Mais elle m'a fait confiance, et n'empêche, elle était satisfaite à la fin. J'adore Leslie. Elle est la gentillesse incarnée, mais attention, pas la gentillesse sotte, non, juste un ange.
Aujourd'hui cela s'est confirmé : cette coupe n'est pas seulement une coupe de cheveux, mais bien le début d'une reprise en main. J'ai passé la journée à me dire qu'il fallait que je retourne me faire épiler les sourcils, que je me remaquille un brin, et évidemment, que je recommence Weight Watchers.
Cela faisait bien un moment que ça couvait sévère, mais maintenant c'est là : je rattaque à la rentrée. Et attention, cette fois-ci, l'objectif n'est pas seulement un numéro sur la balance (où elle est planquée, elle ?), mais bien une maîtrise d'ensemble de mon corps et de mon mode de vie.
Mine de rien, j'en suis arrivée à arrêter le badminton. Grave. Et bien je vais m'y remettre très très vite, même que pense avoir trouvé un club avec des horaires plus adaptés. J'ai vu un article dans le journal chez pépé, c'est encore un signe, non ?
Bon, il y aura autre chose à étudier, c'est l'orientation professionnelle. Pas garanti que ma profession actuelle soit extrêmement bénéfique à mes velléités dynamiques, donc à étudier.
Mais comme il s'agirait quand-même de raison garder, on va prendre les choses une par une : d'abord mon corps... Et comme dirait l'autre, y'a du boulot ! Rien toutefois dont je ne saurais venir à bout !
Alors c'est parti, je me lance dans un self-relooking extrême sans chirurgie. Je ne veux pas changer, je veux redevenir moi-même.
Et là, y'a pas résolution, là ???
1 commentaire:
oh que je comprends ce genre de préoccupation capillaire, je suis bien tentée d'y passer c't'aprèm...Y'a plus qu'à se décider et à jeter un oeil aux finances, interrupteurs et câbles ou coupe-shampoing-couleur???
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